Couv Antarctique 3D avec bandeau

Éd. Gallimard, 2022.

Roman sans pitié et à la fois drôle, « Antarctique » est une totale réussite à mes yeux. On en viendrait presque à oublier que tout n’est que fiction, on ferme le livre et on recherche des articles sur ces « poliarniks ». /…/ Jamais je n’ai autant ressenti le froid dans un bouquin, et pourtant j’en ai lu du pavé russe, islandais, groenlandais, polaire et j’en passe ! On s’imagine vivoter et sentir nos membres se congeler dans cette vieille baraque au fin fond du monde.

@les_pages_blanches

Traduction Grèce.

Réédition Feryane.

Sélection prix Roger Nimier

Sélection prix Paul-Émile Victor

Olivier Bleys signe un roman fantasque : ses Russes ne sont pas des clowns mais des survivalistes poétiques enfermés dans une étrange base absurde sans but réel. Son huis clos est plus drôle que celui de Sartre, et aussi palpitant que The Thing de Carpenter. Le délire communiste est hilarant, les Pieds nickelés gelés formidables. Vite, un film…

Le Figaro Magazine

Armé d’une belle écriture, Olivier Bleys peint un réjouissant huis clos polaire d’où se dégage une vision guère optimiste de la nature humaine.

Le Figaro littéraire

Entre le zèle du fonctionnaire et la rébellion du paria, Olivier Bleys manie le froid glaçant et l’humour grinçant pour mieux souligner l’absurdité de l’implacable logique soviétique. Drolatique et bien givré.

La Vie

Conteur hors pair, Olivier Bleys mène son monde à la baguette jusqu’à un ultime rebondissement. Un huis clos à l’humour ravageur.

Valeurs actuelles

Un huis clos à ciel ouvert magistral et haletant jusqu’à la dernière page, où l’absurde le dispute à la perfidie, où la noirceur humaine n’a d’égale que la blancheur aveuglante de ce continent oublié.

Page des libraires

Le sujet et le talent narratif d’Olivier Bleys font que l’on est immédiatement happé par cette histoire vraie — ou presque ! /…/ Un excellent roman, vivement recommandé !

La Dépêche du Midi

Bleys imagine, invente, raconte avec ce talent qu’il a de poser en trois mots une ambiance et de happer son lecteur.

Sud-Ouest

Olivier Bleys a imaginé un thriller polaire soviétique, oppressant et absurde. /…/ Le crescendo de violence est bien rendu, avec quelques scènes surréalistes : la folie mystique de Vadim, qui porte désormais accroché à son cou une icône de sainte Olga de Kiev ; l’épopée tragique du 404, un monstre de 28 m2 et 15 mètres de long, pour rejoindre Vostok. Sans parler de l’épilogue, un brin immoral. Antarctique est un roman atypique dans l’œuvre d’Olivier Bleys, très réussi !

Livres-Hebdo

J
anvier 1961, cinq hommes vivent sur la base soviétique de Daleko, située à ce point précis de l’Antarctique que les géographes nomment pôle d’inaccessibilité. Ils sont chargés par le Parti d’affirmer la présence russe dans cette région pourtant inhabitable. À son réveil, le chef, Anton, découvre le corps ensanglanté de Nikolaï. Vadim vient de lui asséner un coup de hache mortel : leur partie d’échecs a mal tourné. Comment rendre la justice dans ce désert polaire, sans police ni prison ?
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Anton décide d’écrire un rapport sur les faits. L’assassin, lui, est placé à l’isolement dans le cellier, un réduit glacial où la température culmine à moins quinze degrés. Mais Daleko semble oubliée du reste de l’humanité. La radio est tombée en panne, on n’a plus de nouvelles du monde civilisé depuis des semaines, et l’angoisse monte parmi les polarniks. Jusqu’au jour où Vadim le meurtrier trouve le moyen de s’échapper…
Ce huis clos implacablement réglé se transforme en un roman d’aventures original et haletant, imprégné d’humour noir.