35 VILLES TOURNÉES, À CE JOUR... Le principe : tourner une ville à pied, sur une journée, en suivant les limites administratives.

LE PORGE (54 km)
PARIS (36 km)
BORDEAUX (46 km)
LYON (51 km)
METZ (44 km)
LE BOUSCAT (13 km)
CADAUJAC (23 km)
SADIRAC (27 km)
PAU (35 km)

VINCENNES
TALENCE (12 km)
PESSAC (41 km)
BÈGLES (17 km)
SAINT-AUBIN-DE-MÉDOC (27 km)
BÉCHEREL (4 km)
BOULIAC (18 km)
TASSIN LA DEMI-LUNE (22 km)
LE HAILLAN (22 km)

BRUGES (20 km)
EYSINES (21 km)
GRADIGNAN (22 km)
MÉRIGNAC (38 km)
CESTAS (46 km)
MARTIGNAS-SUR-JALLES (44 km)
SOULAC-SUR-MER (28 km)
CANÉJAN (24 km)
YVRAC (19 km)

HAZEBROUCK
VILLENAVE-D’ORNON (25 km)
CENON
CÉZAC (33 km)
MONTREUIL (17 km)
LE PIAN-MÉDOC (28 km)
LE TAILLAN-MÉDOC (19 km)
BALMA (30 km)

J’

ai initié les tours de villes en 2012, dans la foulée d’un tour du monde à pied, par étapes, commencé en juillet 2010 dans le sud-ouest de la France et qui parcourt aujourd’hui l’Ukraine. À l’origine, ces marches urbaines étaient une forme d’entraînement. L’objectif  ? Garder mon corps en éveil et mes muscles en capacité, entre deux sections estivales du tour du monde à pied. Début juillet, je peinais à soulever mon sac à dos, remisé à la cave depuis près d’un an. Début août, je retrouvais sans joie ma vie sédentaire et mon clavier d’ordinateur.

Reprendre le tour du monde était éprouvant après onze mois de repos forcé, mais ce ne l’était pas moins, l’étape finie, de casser l’élan acquis au fil des kilomètres. Ce serait comme, au volant d’une auto, alterner de brutales accélérations avec des freinages d’urgence, sans jamais prendre l’allure de croisière.
Les tours de villes étaient la solution. »

Extrait du “ Manifeste de la marche ”, Éd. Elytis

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Un essai sur la marche urbaine
Éditions Elytis, 2016