couv-lecon-herbe-3d

Éd. de la Salamandre, 2020

Olivier Bleys a tiré de ses itinérances un joli petit livre, dans lequel il disserte sur les mille et une pensées et anecdotes que nourrit la randonnée au long cours. /…/ Un regard sensible, attentif aux liens que tissent la nature, les êtres vivants qui la peuplent, et ces étranges bipèdes parcourant le nez au vent les étendues du monde.

Libération

Olivier Bleys est un grand arpenteur de la planète, qui a entamé un tour du monde à son pas unique et discontinu, rien dans les poches, tout dans le regard. L’humble brun d’herbe est son totem, piétiné, fané, arraché, mais toujours renaissant de l’humus. L’œil poétique de l’écrivain nous émerveille dans ses pages écrites sous toutes les latitudes /…/.

La Vie

C’est avec un regard aiguisé par une grande sensibilité qu’il conte ses expériences, lui qui aime tant marcher pieds nus pour mieux éprouver la symbiose avec l’environnement /…/.

Libre Belgique

Sa célébration de la nature, de merveilleuses rencontres et les leçons de vie qu’il en a tirées illuminent sa prose enjouée.

Passion-Rando

É
crivain sensible aux liens entre la nature et l’homme, Olivier Bleys a parcouru de nombreux chemins, de ses excursions en périphérie des villes aux étapes de son tour du monde à pied. Dans les forêts alpines, les steppes russes, entre deux autoroutes ou mise en carré dans les jardins ouvriers aux abords des centres urbains, la nature est tour à tour resplendissante ou en souffrance, mais sa réponse à nos interventions est souvent surprenante.

Extrait

 » Un brin d’herbe. Un brin parmi des millions, dans une prairie où paissent des chevaux ; certain de faner au retour de l’hiver et presque assuré, avant ce terme, d’être arraché du sol par les dents de ses prédateurs à crinières. Qui d’entre nous s’accommoderait d’aussi piètres conditions d’existence ? Pourtant, regardez l’herbe : elle pousse, repousse, colonise le moindre espace libre, se répand partout où la terre lui offre son substrat, honore fidèlement le rendez-vous des saisons. Et, mieux : terrassée par le sabot du cheval ou la semelle du randonneur, elle trouve l’énergie du redressement. Ce brin qu’on a foulé se rétablit. Littéralement, il se remet debout. «