Le tour de Bordeaux

 Dans Blog Aventures poche

Voici longtemps que j’envisageais d’effectuer à pied le tour de Bordeaux. Une épreuve d’endurance qui s’inscrit dans la continuité d’autres tours périurbains accomplis en 2012 : le tour de Paris, le tour de Metz et le modeste tour de Vincennes, entre autres.

J’attendais pour passer à l’acte qu’un pont relie les deux rives de la Garonne, au nord de la ville. Sans cette jonction, en effet, il m’aurait fallu consentir un très large détour pour franchir le fleuve à la hauteur de la place de la Bourse, dans le centre. Par bonheur, un pont a été inauguré cette année, le pont Chaban-Delmas, qui m’offre ce raccourci par l’eau. On dirait un fait exprès.

Bref, vendredi dernier, j’ai noué les lacets de mes chaussures sportives (les mêmes que je porte autour du monde) et me suis lancé sur cet itinéraire. Pour une fois, c’est une carte papier dont je m’étais muni — la seule qui indiquât les limites administratives de la ville, lesquelles j’étais résolu à suivre aussi précisément que possible, rue après rue. Dans les faits, je n’ai pu respecter partout ce tracé : la ville par exemple s’étend très loin au nord, cernant le golf de Bordeaux-lac qu’il m’était difficile d’atteindre ; au sud-est, sa frontière traverse une zone industrielle où les piétons sont malvenus.

Il n’empêche que mon itinéraire, écornant un peu la ville au nord et au sud-est, compte déjà plus de 46 km. Tenu de conduire ma fille à l’école chaque matin et d’aller l’y chercher chaque soir, je n’ai pu couvrir la distance en une seule fois. Il m’a fallu marcher deux jours : deux étapes de 27 et 19 km respectivement.

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