Chacun a sa manière de vivre et de ressentir le quotidien. C’est au croisement de la routine et de sa perception que naît l’inspiration. Ces créations le prouvent ; elles me font découvrir d’autres façons de penser la vie de tous les jours, d’autres moyens d’en saisir les subtilités, de traquer les phénomènes qui s’y produisent…

Références : le carnet de voyage au Japon de l’artiste Lapin, le roman graphique Nowhere girl de Magali Le huche, les animations de Steve Cutts, les albums BD de Bastien Vivès, les images de Jolanda Zuercher…

Le rêve propose à l’esprit une immersion utile, selon moi, à l’homme ou à la femme d’aujourd’hui. C’est un refuge. Il suspend pour un temps la course de nos vies frénétiques, il allège nos contraintes et ouvre un accès plus riche à notre univers personnel. Me plonger dans cet imaginaire fait partie de mon processus de création.

Références : le tableau préraphaélite « Ophélie » de John Willliam Waterhouse, les créations textiles d’Alfhild Külper, les illustrations de Phil Lockwood, la musique du groupe Air, l’univers graphique du jeu vidéo Monument Valley, le ballet « Casse-noisette » de Tchaïkovski, les tableaux de Magritte, les spectacles de Philippe Genty..

L’image et l’écrit sont, selon moi, des moyens de « costumer » la réalité. Elle apparaît alors déguisée : haute en couleurs, plus grande et plus riche que nature. Ce principe d’amplification, je le mets en œuvre dans mes créations. La réalité gagne alors du sens et de l’épaisseur.

Références : les animations de VEWN, les albums BD de Brecht Evens, le roman « L’écume des jours » de Boris Vian, les illustrations de Hope Gangloff, les photographies de Liam Wong, les créations numériques de Mouni Feddag, les toiles de David Hockney…

Ce thème est souvent au cœur de mes créations. Entre hybridation, personnification et exagération, le monstrueux fait de l’étonnant une force créative. Cette source d’inspiration regorge de possibilités expressives qui semblent inépuisables.

Références : l’album BD « Moi, ce que j’aime, c’est les Monstres » d’Emil Ferris, les vêtements et accessoires de Beate Karlsson, les couvertures d’albums de Stupeflip, les yōkais japonais et leurs multiples déclinaisons, les photographies de Nick Knight, les créatures de Tim Burton (en particulier dans le récit La triste fin du petit enfant huître), les sculptures de Toco Oco…

Une création sensible est, avant tout, un partage d’émotions. L’émotion peut s’exprimer par le récit, par le trait ou par la palette de l’artiste, ou par tout cela à la fois. J’apprécie de m’immerger dans les paysages intérieurs, tissés de douceur et de sérénité, de certains artistes. Leurs créations me portent à la contemplation, m’entraînent dans une rêverie heureuse. Elles sont pour moi une grande source d’inspiration.

Références : l’art floral de la fleuriste Flowerwitch, les toiles impressionnistes de Mary Cassatt, les machines de l’île à Nantes, la tableau les roses d’Héliogabale de Lawrence Alma-Tadema, l’univers (livre, musique et film d’animation) de Jack et la mécanique du cœur, les illustrations de Charlotte Dumortier…